Des Mots Pour 1 Don

Des Mots Pour 1 Don

Comment tout a commencé

Comment décide-t-on de se lancer dans une telle aventure? 

Je dirais qu'on ne le décide pas... cela s'impose à soi!

 

A l'adolescence, tout le monde a griffonné quelques pensées ou quelques jolis mots dans le coin d'un cahier, en cours de Maths ou d'Histoire-géo...

 

Quelques uns se sont même lancés dans l'écriture de poèmes, avec la nécessité de "s'affirmer" en tant qu'être humain. Etre mal dans sa peau, se questionner sur l'évolution de la vie, fabriquer ses démons, penser qu'au fond de soi on a la meilleure solution que les autres... Toutes ces sensations ressenties à un moment de notre vie, nous les avons figées dans des rimes souvent imparfaites ou des pamphlets qu'on pensait infaillibles...

Le temps passe... Les priorités changent ... L'adolescence nous projette dans la vie d'adulte et les cahiers n'ont plus de valeur à nos yeux... Nous avons mûri et ces gamineries sont bien loin de nous... On se trouve même idiots d'avoir pu s'y laisser prendre...

 

Mais pas tous! Nous n'avons pas tous jeté nos cahiers au grenier...

 

Certains d'entre nous ont continué d'écrire, car cela nous apportait bien plus qu'un simple cri sur une feuille de papier. Une découverte inouïe : écrire rime avec respire!

L'écriture est devenue une seconde nature, une seconde peau...mais une peau intérieure, fragile et secrète, inviolable et régénératrice.

Sans véritablement s'en rendre compte, nous avons plongé dans le bonheur de créer... avec une nécessité absolue, celle de ne plus pouvoir s'en passer!

Créer des histoires et des personnages qui trouvent leur source au fond de nos âmes... et qui semblent ensuite nous échapper pour vivre leur propre existence... Et nous savons nous en émouvoir comme... des enfants.

 

Et lorsque la passion s'invite dans chaque cellule de notre corps, lorsque les mots et les images résonnent à notre coeur comme des milliers de papillons d'étoiles, alors l'évidence s'impose à nous : notre vie devient la brise qui les fera virevolter jusqu'à notre dernier souffle...

 

 

 



20/06/2018
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